2.2 - La Chute de Roc Durgis

Après 2 bonnes heures à avancer au pas de course dans les tunnels souterrains au coeur de la montagne, vous arrivez à une bifurcation.
Otto s'arrête et observe les murs atentivement.
Autour de vous, seules vos torches projettent sur les murs un semblant de lumière. Au delà de ce halo, l'obscurité la plus complète, la nuit éternelle des souterrains nains.
Otto se dirige alors d'un pas décidé vers le tunnel de droite.
Ulrich lance alors : "Nous allons dirrectement aux apparrtements du Dorrthane, n'est-ce pas mon frrère, Otto, Fils de Barrack ?"
Sa voix résonne dans les tunnels et se perd rapidement dans les boyaux environnants.

Quelques minutes plus tard, vous continuez d'avancer dans des tunnels de plus en plus étroits et taillés grossièrement, sans aucun étaits, ni soutainements. Parfois vous êtes obligés de ralentir et de vous baisser (sauf les nains et les gnomes), mais parfois, tout de même, les créatures de petites tailles doivent se courber, voire marcher quasiment à 4 pattes.
Les elfes et Harkan doivent quand à eux marcher de plus en plus souvent courbés.
A certain embranchement, Otto, semble choisir délibérément le passage le plus étroit, vous obligeant à vous faufiler entre 2 rochers immenses montant à la vertivale, et menaçant à tous moment de se détâcher de la montagne pour vous écraser de leur gigantesque poid...
A d'autres moments, le boyau s'élargit, vous laissant respirer quelques secondes, mais vous obligeant à vous rassembler autour des torches pour ne pas perdre le peu de lumière qui s'offre à vous dans ce noir immuable.
Enfin, après 2 bonnes heures supplémentaires à parcourir ce dédale de tunnels et de passages étroits, vous arrivez dans ce que vous pensez être une pièce, grossièrement taillée, mais aux murs lisses et manufacturés.
En face de vous, un mur, droit, haut, lisse.
Otto s'approche de la paroi, l'observe attentivement, puis avance avec assurance ses mains contre la parois et pousse un pan imperceptible de la pierre, enfonçant une brique qu'aucun de vous n'avait perçu avant que le nain ne la touche.
Vos torches projettent sur les murs vos ombres fantômatiques, jouant de manière grotesque avec vos tailles, déformant vos silhouettes de manière impressionnante.

Le mur commence alors à basculer sur lui-même, laisse apparaître une porte.
A peine le contour de la porte se dessine-t-il, qu'une odeur de chair brulée assaille vos narines, venant de l'autre côté de la parois et s'infiltrant à travers le minuscule interstice qui vient de se créer...
[Que faites-vous ?]

"Merde"
Cette odeur....
Je la connaie
Celle des charniers après le pillage
Je recule au maximum pour m'éloigner de la porte et je saisis mon arme, prêt à attaquer.
Bordel mourrir sous terre, c'est triste.

En sentant cette odeur de chair brulée, le visage d’Otto se tétanise emprunt à une grande souffrance.
Il semble vouloir bondir de l’autre côté mais tout son corps luttent pour se retenir. Cela ne dure qu’un instant puis il semble retrouver son sang froid et son contrôle, cependant vous pouvez voir que ses mains serrent si fort sa hache que ses articulations en sont toutes blanches.

Tentant de contrôler la rage et la peur qui m’envahit, je me retourne vers mes compagnons et d’un geste de la main, je leur ordonne le silence absolue. Puis toujours par signe, je leur demande d’éteindre les torches afin de ne pas être trahi par la lumière. Je m’avance alors en silence vers la porte, l’entrebâille au minimum possible pour jeter un premier coup d’œil dans la salle du trône.

C'est qu...(s'interrompt)

Je me concentre prêt à agir immédiatement au cas où une menace surgirait...

Vous êtes dans l'obscurité, et seul le raie de lumière de la paroi de pierre entrouverte éclaire le visage tendu d'Otto.
Ulrich lui aussi semble sur la défensive, ses mains fermement serrées autour du manche de sa hache à deux mains.
L'étroitesse de la salle vous obligent à rester en arrière des 2 nains.

Otto,
Tu entreouvres encore un peu la paroi de pierre afin d'avoir une vue suffisemment dégagée sur la salle du trône.
Le passage par lequel vous êtes arrivé donne sur le mur du fond de la salle du trône, ce qui te permet d'avoir une vue assez générale de la pièce ; cette pièce où tu as été reçu avec Duncan quelques jours plus tôt.
Le trône est totalement saccagé ! Le haut dossier de pierre a été fendu en deux en plein milieu, et le siège de bois où s'installait le Dorthane est renversé.
La tenture, servant de dais, sur laquelle était représentée les hautes heures des ancêtres du Dorthane et de Roc Durgis est roulée en boule par terre, comme si elle avait été pietinée.
Plusieurs sièges, servant habituellement, aux invités ou aux membres du Conseil de Pierre, sont éparpillés ça et là, et les candélabres ont été répandu sur le sol, leurs braises ayant commencé à rougir le plancher.
Tu entends alors un gémissement, et remarques avec horreur que 3 corps sont entassés près de la grande entrée. A cette distance tu crois dinstiguer des vêtements de nains faisant partie de l'entourage proche du Dorthane puisque aucun n'est vêtu pour le combat. A quelques mètres de ce macabre tas, un corps pratiquement fendu en deux, les jambes sectionnées, une longue barbe ensanglantée, sa propre hache planté dans le crâne : Warick, un des garde personnel du Dorthane...

Otto referma l'entrebaillement de la porte dans le plus grand silence, replongeant ses compagnons dans l'obscurité.
Heureusement, les nains y voient parfaitement dans le noir le plus profond. Il se rapprocha de ses compagnons, saisissant au bras ceux qui ne pouvaient y voir pour les guider à quelques pas de la porte.
Une fois tous réunis autour de lui, il s'adressa à eux à voie basse.
On pouvait sentir une profonde détresse dans sa voie mais aussi une immense colère qu'il tentait de contrôler du mieux qu'il le pouvait .


"Les orques ont fait tombés les défenses de Roc Durgis et se sont emparés du village. Ils ont probablement procédé à un massacre systématique de tous mes frères.
Peut être pouvons nous encore venir en aide à quelques survivants mais pour cela nous devons agir avec la plus grande prudence. Nous n'avons aucune information sur le nombre de ces créatures puantes encore présente sur place.
Nous allons sortir, que chacun se tienne sur ses gardes. N'ayez aucune pitié envers les orques , car ils n'en auront aucune. Tuez les à vues.
En cas de problèmes , nous nous replierons vers ce passage. Il sera notre seule chance de survie.

Malgré l'obscurité, j'essaie de m'approcher d'Otto et de lui serrer le bras :
"Je suis navré pour ton peuple Otto. Le mieux que l'on puisse faire est de porter secours aux survivants."

Un des elfes marmone quelques paroles incompréhensibles, comme une mélopée quasiment imperceptible.
L'autre s'approche d'Otto et d'Ulrich : "Nous percevons la présence d'une vingtaine de créatures mauvaises à l'intérieur du bâtiment. En revanche à l'extérieur elles semblent beaucoup plus nombreuses. En plus, nous croyons ressentir à proximité, 3 créatures possédant une force magique particulièrement puissante. Nous allons nous occuper de ces créatures, car elles doivent surement avoir senti notre présence, ou tout au plus leurs maîtres peuvent nous avoir repéré. Vous, occupez vous du donjon et voyez si vous trouvez le Dorthane. Malgré la situation, il reste essentiel et, hélas, prioritaire que nous puissions le rencontrer. Tentez de sécuriser le bâtiment afin que nous ayons une base de replis. Si il y a des survivants encore en train de se battre, nous leur indiquerons votre présence."
Puis les deux formes semblent disparaître dans les ombres, ou plutôt se précipiter par l'ouverture...

Wendel regarde Madrek avec inquiétude :
- Je suis désolé mon neveu, de t'exposer à ces dangers. Tu es encore si jeune... Il baisse les yeux d'un air triste puis dégaine son épée. La famille du Dorthane et le Clan Durgis ont toujours acceuilli mes ancêtres avec honneur et en toute amitié, il est temps de leur rendre la pareil. Son regard devient déterminé alors qu'il plonge sa main dans sa besace. Tenez ! Prenez ces galets et veillez à les conserver dans le creux de vôtre main lorsque vous vous battrez. Ils renforceront vos protections [Bonus en CA de +1 pendant 4 rounds de combat à partir du moment où vous activez le fétiche. Activer le fétiche est une action simple.].

ne t'inquiète pas pour moi, je vais faire honneur à Grand Père et aux miens. A mon tour de vous faire un cadeau.

J'incante en murmurant les paroles de grand père pour lancer l'amure de mage sur l'humain le moins protégé et le plus tête baissé du groupe afin de le protéger. Je passerais ensuite à Vendel.

[Que faites-vous, comment allez-vous vous organiser ?]

Je saisis Harkan par le bras pour le guider dans l’obscurité et je me dirige à la suite des elfes vers la porte.
Je m’adresse à mes compagnons à voie basse :

« Le sang de mes frères nains ne sera pas le seul à couler aujourd’hui. Nous allons pénétrer dans la grande salle du conseil et tacher d’aider ceux qui peuvent l’être encore.
Harkan, Ulrich et moi, nous tenterons de traverser la salle pour parvenir jusqu’à la grande porte de la salle. Nous tacherons de la refermer et de la barricader.
Si on arrive à les surprendre, on devrait y arriver.
Madrek et Wendrel, vous couvrirez nos arrières et vous vous assurerez de garder libre une éventuelle retraite vers ce passage.
Après on verra. »
Arrivé au passage secret, j’ouvre la porte et je pénètre en premier dans la salle. Je m’avance et j’observe de droite à gauche la salle pour me faire une idée de la situation, puis je me dirige vers la grande porte.

Harkan,
Madrek s'approche de toi et pose ses mains sur ta ceinture. Une douce chaleur commence à irrider le long de ta peau [tu gagnes un bonus de +4 à ta CA]

Madrek,
[tu te retires 1 point d'essence magique]

Harkan, Otto,
Accompagnés d'Ulrich, vous pénétrez dans la salle du trône, et réussissez à la traverser sans encombres. Vous passer à côté du tas des 3 corps, lorsque l'un d'eux, celui de Warick bouge légèrment. Malgré sa blessure mortelle, le vieux nain réussi à tendre la main vers vous. Il souffre le martyr : "Le Dorthane... Il déglutit difficilement... Le... Dor..thane... Il.. s'est... retranché... Un hoquet lui provoque un haut le coeur. Il vomit un peu de sang. Les enfants... Il faut... sauver les enfants..." Un gargouilli immonde sort de sa gorge entrouverte... Puis ses yeux vous fixent, comme si il voyait à travers vous...

Otto,
Tu reconnais en dessous du corps de Warick, le visage de Gurdith, la femme de Warick, assistante du Gardien des Secrets, en charge de l'entretien des livres sacrés, et la corps ouvert en deux de Muchu, un jeune garde affecté depuis peu de temps à la garde rapproché du donjon. Une sale odeur d'urine lourde et chargée semble émaner d'une flaque dans laquelle les 3 corps ont été jetés !

La porte d'entrée de la salle du trône est grande ouverte, les deux battants ayant été éventrés et fracassés à coups de haches de l'extérieur.
Vous arrivez donc près de cette porte d'entrée.

Je fais signe à Ulrich d'avancer vers la grande porte et de jeter un coup d'oeil vers l'extérieur.
Je m'avance alors vers Warick tout en m'adressant à Madrek :

"Ta magie peut elle encore l'aider ?"

Puis je saisis la main de Wadrick pour tenter de le réconforter :

"Wadrick, c'est moi Otto, le fils de Barak. Où est le Dorthane ? Où est retranché le Dorthane ?"

Je vais faire au mieux pour lui avancez je vous rattrappe votre chef est en danger.

Je regarde l'état du nain s'il vit encore pour voir si je peux déjà lui apporter en premiers secours et éventuellement lui lancer un sort pour le stabiliser après. Selon comment j'évalue l'urgence de l'intervention et le risque de mort je tente de lui porter secours au mieux de son état (je lance un sort s'il risque de mourrir d'un moment à l'autre pour lui sauver la vie par exemple).

Je passe rapidement ma main sur le cou des autres nains pour m'assurer qu'ils soient bien morts desfois que je puisse en sauver d'autres de la mort.

- La... la...Warwick a visiblement énormément de mal à parler, la salle des... héros... Sa voix est faible. Un filet de bave verdâtre coule à la comissure de ses lèvres. Ils... sont... retranchés dans la salle... des héros

Madrek,
La bave verdâtre laisse présager un empoisonnement. En effet, en observant attentivement les blessures du vieux nain, tu remarques des traces d'un liquide visqueux sur les bords des plaies. Il n'est pas rare que les orques utilisent des poisons, hélas, tu ne connais pas grand chose sà ce sujet. La seule certitude que tu as, c'est que Warwick n'en a plus pour longtemps à vivre.
Quant aux autres, ils commencent déjà à refroidir, leur lèvres recouvertes de cette maudite mousse verdâtre...

Warwick se tord alors de douleur, son visage déformé par une grimace atroce... Il vous regarde intensemment, vous voyez dans son regard la folie de la tuerie, mais surtout la peur, l'affreuse peur de la mort et de cet abîme de malédiction qu'elle représente sur Eredane. Vous êtes choqués de constater que même un tel nain, agé de plus de 200 ans, se retrouve tel un enfant apeuré, sans défense face à la grande faucheuse d'Izrador. Les dernières secondes d'existence de Warwick auront effacé toute sa vie de courage et de lutte : Nul ne peut lui échapper, murmure-t-il comme une sentence, avant de s'éteindre...

Ulrich s'approche de la grande porte et jette un oeil dans le couloir.
- Il n'y a perrsonne, les brruits semblent provenirr plutôt des soubassements.

[Que faites-vous ? Madrek, utilises-tu des sorts de soins ?]
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Madrek : Jet de Premiers soins DD15, réussi
Madrek : Jet de Premiers soins (identification du poison) DD22, échec

SI on peut fier nain ! Et je vais te montrer comment !

J'incante en silence mes paroles de soins modérés y mettant toute ma détermination pour tenter de sauver le nain de la mort. Le poison sera bien ralenti au moins le temps qu'un autre plus doué que moi puisse le sauver plus tard.

Je regarde tout autours de nous à la recherche d'armes puissantes. La rage monte en moi.
Des enfants
Ils vont mourrir
Je me tourne vers Otto :
"Otto, Warick a parlé d'enfants. Sais tu à quel endroit ils peuvent être ? Nous ne pouvons pas les abandonner !!!"

Je regarde Harkan, le regard plein d'inquiétude :

"Oui, je sais mon ami. Nous ne les abandonnerons pas.... jamais !
Mais nous devons d'abord retrouver le Dorthane, il sera quoi faire.
D’après Warick, le Dorthane s’est réfugié dans la salle des héros. Pour y parvenir, nous devons emprunter le grand escalier qui conduit vers le grand hall au rez de chaussée.
De là, nous emprunterons un autre escalier et un long couloir qui descend dans la montagne jusqu’à la salle des héros.
Nous devrons sûrement ouvrir notre chemin au travers de troupes orques. Autant dire que les chances d’y parvenir son faible mais nous devons tenter de les aider. "

Je laisse Madrek aider Warick avec sa magie et je tente d'en savoir plus :
"Où sont les enfants ? Qu'est il arrivé aux enfants ?"

[Merci de votre patience, et encore désolé de ce petit temps mort, c'est mon chti garçon k'était malade, et comme la maman était en déplacement professionnel, ça m'a un peu occupé...]

Madrek,
Tu poses tes mains sur la tête de Warick et prononces les paroles que Grand Père t'a enseigné. Une chaleur envahit tes avant-bras, et tu la sens se transferer en direction du corps du vieux nain. [retires 2 points d'essence magique] Ce dernier semble alors se détendre et sa respiration redevenir moins pénible. Il te regarde droit dans les yeux, et tu sens qu'il t'exprime à travers ce regard, un immense soulagement. Il te dit dans un murmure : "Merci". Puis essaye de s'extraire du tas de cadavre pour s'asseoir ensuite conter le mur juste derrière lui.
"Les enfants, prononce-t-il tout de même avec une certaine difficulté, sont la cible favorite des orques. Généralement ils les épargnent car ils ne représentent pas un grand danger et sont suffisemment robustes pour faire de bons esclaves... Qu'ils tueront à l'age adulte pour les... dévorer. Regardez dans la cour, vous les verrez surement parqués. Les adultes en revanche, et les adolescents robustes sont tués sans pitié car ils sont trop dangereux." Warick reprend son souffle, mais reste tout de même très affaiblit. "Petit homme, dit-il à l'attention de Madrek, garde ta magie pour d'autres, pour notre Dorthane ou nos enfants, ce sont eux l'avenir de notre peuple... Si je survis, je te serai à jamais redevable et tu auras droit de vie et de mort sur moi... Il tousse encore mais arrive à se reprendre... Si le poison est extrait de son corps ou neutralisé, il devrait pouvoir s'en sortir...

[Que faites-vous ? Où allez-vous ?]

Allez s'y je vais tenter de faire ce que je peux pour extraire le poison je m'y connais bien là dedans. Les nôtres ont toujours vécus sur des navires autonomes. Je vous rattrappe.

Je ne perds pas de temps et je mets mes talents de secouriste en oeuvre, pour extraire le maximum de poison.

Je répond par l'affirmative à Madrek d'un signe de tête, puis je pose ma main sur l'épaule de Warick :

"Tu es en de bonnes mains, Warick. Je dois te laisser et aller aider le Dorthane. Je reviens te chercher."

Puis je me dirige vers Harkan et Ulrich, l'air décidé, prêt à en découdre :

"Allons y ! Ces ignobles créatures vont payer pour tout ce qu'elles ont fait subir à mon peuple."

Je m'avance jusqu'à la grande porte. Je jette un coup d'oeil dans le couloir pour voir si la voie est libre.
Si elle est libre, je m'avance avec prudence en direction de l'escalier...

Je tente de retenir Otto :
"Peut être devrions nous former deux groupes : l'un pour les enfants et l'autre pour le Dorthane ?"
J'essaie de prévenir les remarques d'Otto :
"Si nous ne formons qu'un groupe, je doute que nous puissions sauver les enfants et le Dorthane. Une fois que les Orques sauront que nous sommes là, nous devrons fuir et nous ne serons plus alors en mesure de sauver les enfants"
Je regarde otto dans les yeux avec toute ma détermination :
"Je ne les abandonnerai pas"

Un "ARGGH" de frustration sort de ma bouche.
Je suis tiraillé entre deux choix et je sais que quelque soit ma décision, nous ne pourrons sauver tout le monde.
Je sais que Harkan à raison mais combien de temps le Dorthane pourra t’il tenir ?
Cependant la détermination d’Harkan l’emporte sur mes doutes.
Je me tourne vers Ulrich

«Harkan et moi, on va voir si on peut aider les enfants. Avec Wendel, partez en éclaireur vers la salle des héros et évaluez la situation. Surtout que personne n’agisse sans réfléchir. Mort, nous ne serons d’aucune aide à personne.
Nous voyons ce que nous pouvons faire mais pas question de nous sacrifier inutilement. Nous devrons faire des choix, certains seront durs mais il nous faudra les faire.
N’oubliez pas que une fois que les orques auront quitter le village, ils devront faire route dans la montagne et que le terrain sera alors à notre avantage. »

Puis je m’adresse à Madrek :

« Dès que tu as fini, rejoins ton oncle et Ulrich. »

Si personne ne donne d’objections, je me dirige avec Harkan vers les enfants, laissant Ulrich et Wendel descendre vers la salle des héros.

Je continu de m'atteler à extraire le poison et répond rapidement :

très bien, je ne serais pas long, j'ai presque terminé. Ne tardez plus maintenant.

Je souris à otto :
"Puisse les orques ne pas croiser notre chemin. J'ai soif de sang"
Puis je m'engage à sa suite à la recherche des enfants.