2.2 - La Chute de Roc Durgis

Je jette un coup d'oeil dans le direction de Madrek.

*Que fait il ? pourquoi est il si long à nous rejoindre. J'aurais jamais du le laisser à l'arrière seul.*

Puis je réexamine la situation des prisonniers en me disant que j'ai peut être été trop optimiste.

Madrek s'élance dans votre direction. Il est à peine à une dizaines de mètres, mais il hésite à s'élancer, lançant dans votre direction un regard affolé...
Puis, il s'élance...

Je cours à toutes jambes jettant un oeil sur par dessus mon épaule. Mon pas est leste...très leste !

Je me jette en avant dans l'ouverture sans plus attendre.

Si j'y parviens à moitié le souffle coupé par ma folle course et le ton :

Derrière moi, pouf des yeux rouges pleins de sang pouf !!!!

Je saisis Madrek par sa tunique et j'accompagne son saut dans l'ouverture de la porte, lui permettant de se réceptionner sans dommage.
J'observe alors avec attention dans la direction d'où il arrive pour tenter d'apercevoir ces yeux rouges pleins de sang.

Sans cesser d'observer, je demande à Madrek :

"Qu'as tu vu ?"

La tension monte dans la pièce où vous vous êtes réfugiés.

Harkan se plaque contre le mur à l'intérieur, laissant dépasser sa tête par la porte pour observer la nuit, et intimant l'ordre aux gnomes de rester à l'intérieur en leur barrant le chemin de sa grosse main caleuse... Son souffle est rauque, on dirait presque qu'il grogne...

Ulrich pousse lui aussi Madrek vers l'intérieur de la pièce, et se positionne derrière Otto. Il tend l'oreille, attentif au moindre bruit qui signifierait un danger proche. Il murmure en nain à l'oreille d'Otto : "Nous sommes en plein milieu du village, entouré d'une horde nombreuse, et coincés dans une pièce. Il nous faut sortir rapidement, sinon nous risquons d'être pris comme dans une nasse..."

Otto,
Tu observes la rue, cherchant de tes yeux habitués aux noirs tunnels (moins que tes frères des souterrains tout de même) une forme, ou une lueur telle que Madrek l'a décrite.
Soudain, tu crois entendre un murmure, une mélopée, une chanson qui attire ton attention.
(En nain)
Nous donnerons notre sang pour sauver les Kaladrunes,
Nous offrirons nos vies pour protéger notre mère patrie,
Nous afficherons à la face de nos adversaires une détermination telle,
Qu'ils en trembleront d'effroi...
Tu frissonnes, car ce chant est une sorte de signe de reconnaissance qu'utilise l'ensemble des nains qui ont fait leur service militaire auprès de la la garde du Dorthane ; un chant guerrier qui est murmuré avant tout assaut particulièrement difficile. Un sodlat commence à le murmurer tout doucement, puis un autre se joint à lui, puis un troisième, de façon à ce que même si chacun murmure ce chant, il prend lentement de l'ampleur et devient un grondement effrayant, un appel à la mort et au sacrifice d'une race...

Je tente de voir si je distingue encore les yeux rouges par une fenêtre brisée par exemple.

Faites
attention...ces yeux n'avaient rien de naturel je distinguais rien
derrière eux..juste ces yeux jaunes qui sont devenus rouges sang quand
ça vennait vers moi...

Je me retourne vers mes compagnons, un large sourire barre mon visage. Mais ce n'est pas vraiment un sourire de joie, plutôt un sourire carnassier. Le sourire d'un être sanguinaire qui sent venir l'heure du combat.

- N'ayez pas de crainte.

Puis je réponds dans un même murmure à ce chant par le couplet que l'on apprend aux berserkers du clan durgis durant leur apprentissage.
(En nain)
Affutons nos haches fréres nains,
Affichons en grand nos tatouages tribaux,
Laissons exploser notre rage à la face de ces chiens,
Qu'ils tremblent à l'approche de leurs bourreaux....

Puis je fais des signes de la main en direction de celui qui se cache, l'invitant à nous rejoindre dans la maison.

Otto, (et les autres aussi)
Dans la pénombre, frôlant les murs, tu aperçois à quelques mètres dans la ruelle d'où venait Madrek, une silhouette de la taille d'un nain.
Le son du chant semble avancer avec cette silhouette ce qui te confirme que c'est bien elle qui émet ce son.
Lorsque tes yeux réussissent à distinguer plus précisemment la forme, tu vois un cadavre avancer dans votre direction.
C'est un nain, dont tu as du mal à distinguer les traits tellement son visage est poisseux de sang. Sa barbe est raide de crasse, de poussière et de sang, ainsi que son armure que tu n'arrives même pas à distinguer.
De nombreuses coupures, plaies et echymoses recouvrent la plus grande partie visible de son corps.
Plusieurs jours de diète et de combat ont laissés leurs traces sur son visage crasseux, et ses yeux rougis par la tension permanente qui règne depuis le massacre. Son regard est hagard et vide.
Il tient dans chacune de ses mains une hachette urutuck de très belle facture que tu penses pouvoir reconnaître sans pourtant les identifier avec certitude, et il avance dans votre direction en murmurant entre ses dents serrées le chant des soldats...
Il semble menaçant, méfiant et déterminé à mourir si nécessaire en emportant un maximum de personne avec lui...
- L'enfer a recraché les damnés ! murmure Harkan en affichant un air de dédain...

Ah je connais ces choses ; des affamés...j'en ai rencontré...ce sont des affamés ils sont capable de changer d'apparence et d'utiliser des ruses pour vous attirer et vous tuer...C'est parce qu'ils ont pas eut la tête de coupée...

Restez à couvert si on sort on sera vu par les forces de l'Ombre...avec un peu de chance il ne rentra pas.

Je recule vers le fond de la pièce derriere une table ou un banc brisé pour m'en servir de couvert. Je prends mon arbalette et la pointe dans la direction de l'Affamé.

Je tir que s'il tente de rentrer afin de pas se faire repérer par l'ombre.

L'"individu" se trouve maintenant à quelques mètres à peine de l'entrée du batiment, avancant vers Otto...

Je m'adresse à Ulrich en nain :

- C'est Fayaan Mains-du-ciel !

Puis me détachant un peu plus de l'encadrement de la porte pour mieux me faire voir, je murmure en nain:

- Par ici, Fayaan. Vite, entre !

A l'écoute de mon nom, je décide de presser le pas pour me mettre à l'abri..*Un nain! vivant!*
- Oo-oui.. c'est moi Fayaan..
*A qui est cette voix?*
- Qui es-tu frère? Tu connais ce chant?

Toujours en nain :
- Vite, par ici. C'est moi, Otto, fils de Barak.

Je fais tout mon possible pour que Fayaan rejoigne au plus vite le couvert offert par ce batîment.
Faudrais pas attirer l'attention sur nous. Je péfère garder l'avantage de la surpris ou nous allons passer un mauvais moment.

Je baisse mon arbalette voyant que Otto semble aider le nain à entrer de manière amicale.

(à voix basse bien entendu)

Une seconde de plus et je le tuais ! Vous pourriez prévenir Otto et Ulrich !

J'inspecte le nain de plus prêt car là 3 nains dans la même pièce je me dois de faire le tour pour voir leurs différences et particularitées.

(avec voix basse avec entrain)

Olàlà 3 nains déjà un jamais jamais vu mais 3 là c'est super interessant. En plus tu m'as fait peur machin tout couvert de sang et de blessures je t'ai prit pour un affamé ! T'en ai pas un heiiiin ?

Je jette quand même un oeil pour être sûr qu'il soit pas un affamé desfois que heiiin. J'en ai pas de bons souvenirs.

Je déglutit avec difficulté, cela fait plusieurs jours que je n'ai rien bu, ni prononcé une parole.
- Non, je suis pas un Ungral petit homme. C'est pour ça que j'ai chanté en approchant, voyant ce qui se passe ici, vous avez raison d'être sur vos gardes..
Après cet échange, j'inpecte mon allure générale *pas étonnant qu'ils t'es pris pour une de ces choses*

- Dis-moi petit homme, que fuyais-tu si vite?

Une chose non naturelle avec des yeux jaunes puis rouges sang. Je n'ai rien pu voir exepté ces yeux ... alors que j'ai très bonne vue !

Eeeeeet puuuuuis je fuyais pas je me repliais stratégiquement pour lui tendre un piège ici même !

Tiens prends 1 peu d'eau et laisse moi jetter 1 oeil à tes blessures.

Je profite de cette excuse pour inspecter le nain de plus prêt et voir ce que je peux lui porter comme premiers secours (nétoyage des plaies, désinfections, bandages etc.).

Je ne me fais pas prier pour accepter l'eau qui m'est offerte, et laisse Madrek inspecter mes blessures.

- Je récupère vite, petit homme

Je me tourne en direction de l'encadrement de la porte, observant l'endroit d'où j'ai vu détaler Madrek.

- Des yeux rouges hein? *Izrador!! maudit sois-tu! Enfant de salope..*

(regardant toujours vers l'extérieur)

- O-Otto.. Comment es-tu arrivé là ? Qui sont tous ces gens ?

[HJ : pouvez vous vous décrire physiquement chacun avec précision de manière à ce que tout le monde ai une "image" de vous : cheveux, taille, vêtements, armes, etc, etc...
Merci...]

Exemple parfait de la représentation d'un nain kurgun, la vie rude de la surface des kaladrunes a rendue sa peau mat et un peu rougit, fayaan possède un regard sombre et perçant, nul ne peut ignorer son regard lorsqu'il est posé sur lui. A la fois interrogateurs et juges, ses petits yeux noirs se fixent sans détour sur l'objet de son attention. Il porte en permanence une cuirasse.(euh...là j'ai pas eu vraiment le temps..) dont l'allure impeccable laisse présager de son respect pour celle-ci. Sur ses épaules tombent de longs cheuveux noirs et crépus qui sont partagés en plusieurs tresses, la majeur partie nouée en queue de guerrier. Il arbore avec fierté les tatouages tribaux de son clan ainsi que la barbe chère à son peuple.
Fayaan n'est pas d'humeur jovial, toujours préoccupé. Il est cependant de nature altruiste.
Il porte à la ceinture deux urutuks, d'une facture toute particulière.

[HJ : Pourrez-vous ajouter aussi votre état visuel actuel... A quoi vous ressemblez là, de suite...]

C'est un nain, dont on a du mal à distinguer les traits tellement son visage est poisseux de sang. Sa barbe est raide de crasse, de poussière et de sang, ainsi que son armure qu'on n'arrive même pas à distinguer.
De nombreuses coupures, plaies et echymoses recouvrent la plus grande partie visible de son corps.
Plusieurs jours de diète et de combat ont laissés leurs traces sur son visage crasseux, et ses yeux rougis par la tension permanente qui règne depuis le massacre. Son regard est hagard et vide.
Il semble menaçant, méfiant et déterminé à mourir si nécessaire en emportant un maximum de personne avec lui...

Le Otto que tu as en face de toi, n’a pas physiquement changé depuis la dernière fois que tu l’as vu, soit quelques jours avant que le village ne soit attaqué.
Tel un bloc de granit mal dégrossi, il te fait face. Tout en lui exprime force et robustesse. Il porte une chemise de maille en dessous d’une longue tunique marron, un grosse cape et des bottes en cuir épais. Ses habits sont salis par de la terre, maculés par du sang encore frais mais bien moins sale que les tiens.
Il tient fermement en main, une énorme hache d’armes naine. Deux urutuks et une dague sont glissés à sa ceinture dans son dos
Ses longs cheveux châtains foncés sont noués en longues tresses, de même que sa barbe.
Des tatouages recouvrent les parties visibles de son corps, avant bras, épaule, cou et même une partie du visage. Ce sont la marque des guerriers berserkers du clan Durgis, ces terribles combattants capables de rentrer dans des frénésies destructrices quand ils se battent.
Mais le Otto souriant que tu connaissais à laisser la place à un être froid. Son visage porte les traces de la souffrance et du dégoût occasionné par tout ce qu’il voit. Seul ses yeux brillent dans la pénombre, ils brillent d’une lueur sauvage, presque animale , ils brillent du feu de la vengeance…..

[Madrek ? Une petite description ?]

En plus d'Otto et de Madrek, il y a Wendel, lui aussi un gnome apparemment plus agé sur Madrek, avec une petite barbe brune taillée en pointe. Ses vêtements sont de très bonne facture : un manteau de voyageur, des bottes de cuir montantes, et une capeline. En tant normal, il aurait ressemblé à un marchand itinérant. Les derniers évènements ont rajouté de la boue, de la poussière et un peu de crasse et de sang sur le tout. Son regard est durcit par ce qu'il a vu réemment comme horreur. Il porte un couvre chef qui lui aussi ferait parfaitment l'affaire sur une place de marché...
Fayaan, tu retrouves aussi avec étonnement Ulrich, un nain parti de Roc Durgis il ya un peu plus d'un an sur les traces de son père disparu mystérieusement. Il est un bersekeur lui aussi mais avait demandé au Dorthane d'être dégagé de ses obligations envers le Clan, afin de poursuivre sa propre route. Le Dorthane, par amitié envers son père, lui avait accordé cette "liberté". Ulrich avait promis de revenir à Roc Durgis d'une part avec son père, mais dans un délai maximum de 5 ans. Il est là, de retour, et semble être celui dans le meilleur état, pas tant dans son aspect, mais dans son regard. Il a une grande tresse droite attachée dans le dos, et manie lui aussi la hache à deux mains.
Enfin, un humain accompagne le groupe. Le crâne rasé, ses muscles dessinent parfaitement sa carrure d'athlète. Son regard est fou, et il murmure sans cesse des paroles incompréhensible. Sa peau cuivrée est aussi couverte de tatouages, et il semble à tout moment à 2 doigts d'exploser... A première vue, on pourrait le croire fou... En tout cas, il est inquiétant avec sa grande hace qu'il fait doucement balancer dans ses mains, ne tenant aucunement compte de vos retrouvailles...

Madrek, est un gnome d'un mètre et quelques centimètres. Il semble être jeune pour sa race, un jeune adulte à n'en pas douter vu l'énergie qu'il dégage. Ces cheveux sont cendrés en bataille sur son crâne et reflètent assez bien son agitation constante. Son regard est intence, les yeux bien ouvert, malgré qu'on y devine qu'il fasse des efforts pour ne pas montrer toute sa peine et tristesse au vu de tout ce qu'il a vécu. Des yeux noisettes, il a l'air assez fin sous ces vêtements de voyage.

On pourrait le prendre pour un voyageur d'ailleurs car il a tout de celui-ci : des bottes de marche en cuir, un pantalon épais marron, un manteau et un chapeau à larges bords et une petite cape.

Il avait une arbalette légère pointée dans ta direction qu'il a baissé quand Otto t'a aidé à rentrer comprennant que tu n'étais pas un affamé et une dague est rangée à sa ceinture. Un sac à dos et une tente par dessus terminent de peindre ce curieux personnage.

Rapidement tu remarques qu'il parle beaucoup et qu'il est très curieux de tout.

[je tente de faire les premiers secours à Fayaan]

- Ulrich.. content de te revoir, même en ces jours maudits.
Si tu es là c'est que ta quête a trouvée réponse..

(m'adressant à Otto et Ulrich)
-Mais que viennent faire ces étrangers sur les terres de Durgis?