2.2 - La Chute de Roc Durgis

[Mardek, nous continuerons dans ton espace privé.
Otto et Ulrich, je demande à SPPAJ de créer un espace privé pour vous deux afin de continuer. Il serait dommage que vous sachiez ce qu'il advient de l'autre groupe, n'est ce pas ? niark, niark, niark]

La suite ici pour Otto et Harkan.

Je vois arriver Madrek, Ulrich et Wendel avec soulagement. Je m'avance dans leurs directions :

"La grande place est envahit par les orques, pas moyen de franchir cette porte. Dans la situation actuelle, nous n'avons aucun moyen de venir en aide aux enfants.
Allons aider le dorthane ! Il se peut que des guerriers soient encore en vie à essayer de le défendre."

Puis j'interroge Madrek, plein d'inquiétude :

"As tu pu aider Warick ?"

J'ai fait ce que j'ai pu mais il a besoin de quelqu'un pour le poison, j'ai pu que le ralentir.

Ne trainons plus, allons chercher le Dorthane et nous trouverons une solution pour les enfants en chemin.

Combien sont-ils ?

Je commence à avancer pour trouver le Dorthane pour forcer les autres à se presser.

"Tu as fait ce que tu as pu. Je t'en remercie. Je n'oublirais pas."

Puis je prends la tête du groupe que je conduis en direction du fond du grand hall, vers un escalier descendant au coeur de la montagne vers la salle des héros.

"Il est temps de venger mes frères ! Le sang appèle le sang.
Avec moi , mes amis !"

Otto vous guide vers le fond du Grand Hall d'entrée, dans la direction opposée à la Grande Porte.
Là se trouve une tenture déchirée, qui dissimulait surement une porte incrustée dans le mur. La porte de pierre est ouverte, et donne sur un escalier droit qui débouche, quelques dizaines de marches plus tard sur un couloir lui aussi rectiligne. Ce couloir est suffisemment large et haut pour chacun d'entre vous puisse y avancer sans difficultés. Vus pouvez même vous y déplacer à 2 de front. Des torchères brûlent sur les murs et projettent des lueurs fantomatiques au plafond et sur le sol.
Vous sentez que vous êtes dans les fondations du donjon, en tout cas dans une partie plus ancienne, peut-être même construite avant que le Donjon n'existe. Les pierres sont plus grossièrement taillées et les quelques pictogrammes qui apparaissent ça et là sur les murs semble bien plus rudimentaires. Le sol en revanche est parfaitement droit, constitué de pierres de grande taille alignées les unes à la suite des autres. Une odeur de salpètre et de poussière chatouille vos narines.

Ulrich vous fait signe de ne pas faire de bruit et s'arrête net à quelques pas d'une porte ouverte sur la droite : C'est la salle des hérros, murmure-t-il.
Des bruits de voix rauques et de grognements semblent émaner de cette pièce.
Soudain, une voix naine crache une insulte sur un ton daidaigneux, aussitôt suivie de sarcasme en noir parlé, et de bruits de coups entremélés de rires gras et sarcasmes.

Le temps n'est plus aux paroles mais au sang.

En silence, je fais signe à mes compagnons de me suivre et je pénètre sans plus attendre dans l'antichambre des héros, hache à deux mains, prêt à frapper le premier orque qui croisera mon chemin.

j'avancerais le dernier pour me placer à la gauche de l'entrée proche du mur pour avoir une vue large de la pièce et frapper de mes sorts les cibles en fonction de la situation.

La dague à la ceinture est plus pour me rassurer que pour me battre.

L'air sombre, je suis la petite troupe.
Le sang appelle le sang...

Madrek,
Tu t'avances de l'autre côté de la porte. Cette dernière est entre-ouverte, et te protège donc des créatures qui se trouvent à l'intérieur. En revanche, cela t'empêche aussi de voir totalement ce qui se passe à l'intérieur.
Tu remarques juste 3 orques qui sont en train de manipuler sans aucune délicatesse des tomes qui semblent très anciens, de les déchirer, et de jeter en l'air les feuilles, qui retombent sur le sol, avant de lâcher le reste du livre dans un petit feu qui brûle à coté d'eux.
L'un d'eux (celui du milieu) a sorti son sexe, et urine copieusement en rotant sur le feu, ce qui a pour effet de faire rire les 2 autres...
Sur le sol, tu aperçois plusieurs cadavres d'orques et de nains enchevêtrés, ainsi que du mobilier qui a été fracassé.
Tu ne réussis à apercevoir que la partie de la salle où ils se trouvent. Tu ne vois pas le reste. (La partie grisée constitue la partie que tu ne vois pas de là où tu es.)

Tous,
En revanche, aux bruits de grognements et aux voix rauques que vous percevez tous, ils sont plus nombreux que 3, vous en êtes certains.
[J'ai dessiné toute la pièce, car on peut supposer qu'Otto vous l'a décrite succintement dans sa forme et ses dimensions. C'est une grande pièce circulaire basse de plafond, soutenue par un cercle formé de 12 colonnes de pierre.]

Je fais signe à Ulrich et Harkan de ne pas bouger.
Je jette un coup d’œil par l’ouverture et je traverse rapidement pour rejoindre Madrek dès que la voie est libre.
Je fais alors signe à Harkan de venir se placer en face de moi, chacun d'un côté de la porte.
Je me tapis dans mon coin à côté de Madrek et lui dit :

« Entre dans la pièce, attire leur attention puis fuis vers nous en les entraînant à ta suite. N’ai crainte, je te protégerais.
Ainsi nous pourrons les affronter dans le passage sans risquer le surnombre dans cette grande pièce circulaire. »

Puis pour éviter toutes protestations ou réticences de la part de Madrek, je le pousse en avant vers l’intérieur de l’antichambre des héros.

si j'ai le temps que je me fais pas voir immédiatement des orques je prends mon arbalette et tir sur le plus proche en criant :

Hey bandes des crotes vertes, je suis là !

Sinon j'opte simplement pour la phrase et je repars en courant vers mes compagnons qui attentent en embuscade.

[J'espère que tu n'as pas eu l'impression que je t'ai un peu forcé la main !!! ]

Hey bandes des crotes vertes, je suis là !
Il me plait vraiment ce petit Madrek... Cons comme sont les Orques, ils devraient tomber dans le panneau.
Je fais signe à Otto de la tête pour lui dire que je suis prêt.

Madrek,
Légèrement poussé, (voire fortement incité) par Otto, tu pousses les portes et pénètres à l'intérieur de l'antochambre des héros.
La pièce est à l'image de la description qu'Otto vous en fait en descendant les escaliers.
Cependant, les magnifiques tentures qui ornaient les murs, les superbes coffres renfermant de rares parchemins et autres livres racontant la litanie de l'histoire des habitants de Roc Durgis, tous ces objets rares et précieux, ont été jettés sur le sol, pietinés ou sont en train de brûler. En face de toi, tout au fond de la salle, un orque couvert de sang, est en train de frotter son armure contre un pillier sur lequel sont gravés une liste de nom, égratiniant par son action idiote et saccageuse, les feuilles d'or et de mithril qui recouvraient les lettres runiques.
Un peu sur la gauche, deux orques sont en train de terminer d'écraser la tête sanguinolante de ce qui semble ressembler à un enfant... Leurs grosses bottes frappant brutalement contre l'os qui finit par céder.
Au total, ils semblent être 8, tous vêtus de grossiers vêtements de peau, recouverts d'une chemise d'écailles brute. Une large ceinture de cuir soutient 2 gros poignards de combat et ils tiennent pratiquement tous leur vardaatch en main. De larges genouillières de cuir protègent leur articulations et de lourdes bottes cloutées leur donnent une allure vraiment massive.
Lorque tu les invectives d'une voix fluette et aigües, 8 visages haineux et avides de violence se tournent instantanement vers toi. celui qui était en train d'uriner sur le départ de feu, se retourne, le sexe à la main, penche sa tête en arrière, laissant flotter sa lourde crinière barbouillée de sang et de sueur, et pousse un hurlement bestial qui résonne dans la pièce. Les 7 autres, répondent à ce grognement d'une seule voix.
Le sexe toujours à la main, et toujours en train d'uriner mais dans ta direction, l'orque crie d'une vois puissante : "Sous-Merde, viens me sucer la queue... Aaaaahhhhhhhhh", et il attrape un de ses poignards pour se jeter sur toi tel un boro enragé...
Tu vois le mastodonte se rapprocher de toi à grands pas...

Si j'ai le temps de décocher mon trait et partir dans le même round je le fais en lâchant un petit :

Bandes de sous-doués vous m'attrapperez jamais ! ahahah !

Sinon toujours jouant la prudence si j'ai pas le temps de tirer et reculer dans le même round : je recule directement vers mes camarades, toujours avec la petite phrase provocatrice pour les faire rager plus qu'ils ne le sont...et les pièger !

Je vais me placer à côté d'Ulrich et Wendel.

Je laisse passer Madrek, l'invitant à venir se mettre à couvert derrière moi et j'attends l'orque de pied ferme.
J'attends qu'il ai passé la porte pour me découvrir et abattre ma hache à deux mains de toute mes forces sur sa tête, coordonnant mon attaque avec celle d'Harkan. (voir Ulrich si on peut se battre à 3 de front.)

Madrek,
Ta tête se met soudain à bourdonner et tu sens une goutte de sueur dégouliner le long de ta colonne vertébrale, lorsque tu vois à quelle vitesse l'orque, au sexe sorti, s'approche de toi. Il est terrifiant, la gueule remplie de crocs sanguinolants, les yeux injectés de sang et de désirs lubriques, les muscles saillants prêts à frapper, et ses jambes puissantes qui le propulsent dans ta direction.
Reculant de quelques pas, et quasiment hypnotisé par cette masse, tu balances dans l'urgence ton carreau, et détales en direction de la porte.
[Harkan et Otto : étant donné que vous avez l'initiative sur madrek, vous avez 4 possibilités.
Soit, vous baissez votre initiative pour être au niveau de la sienne (et ce pour le reste du combat), soit vous agissez avant lui, soit vous faites une action conditionnée, c'est à dire une action que vous effectuerez si une condition se remplit dans le reste du round, soit vous laissez passer ce round de combat... Que faites-vous ?]

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Round 1
Jet d'Intimidation de l'orque sur Madrek : 18 opposé à un jet de niveau modifié par la Sagesse de Madrek 14

[j'arrive à le toucher ou je le rate !? Sinon ou je pars rapidement derrière mes collègues !]

[Héhéhé, ton carreau est en suspend, en attendant la décision de tes camarades... suspens, suspens... ralenti comme au cinéma...]

Je conserve ma position sur le côté de la porte tant que Madrek ne s'est pas replié et que l'orque ne passe pas par l'encadrement à sa suite.
En clair, je frappe sur l'orque, dès qu'il passe la porte.

[en s'engageant par la porte, l'orque pénètre dans l'espace contrôlé par moi et Harkan et s'expose à des attaques d'opportunité, ainsi qu'à être pris en tenaille.]

Cependant, je me tiens prêt à tirer violement Madrek en arrière, pour le dégager du passage si jamais il devait rester pétrifier à voir arriver l'orque sur lui.
(Un lancer de gnome par un nain !!! )

Otto et Harkan,
Vous voyez Madrek se précipiter vers vous à toutes jambes.
Il traverse la porte de la salle en hurlant de frayeur, ne maitrisant plus dutout sa panique.
Une second après, l'orque déboule lui aussi dans l'embrasure, et vous le ceuillez chacun avec une brutalité non dissimulé.
Toute la rage d'Harkan se déchaine et se concentre dans ce coup, comme si il désirait le couper en deux de sa hache. Le sang gicle violemment, vous éclaboussant tout les deux, alors que la course de la bête est stoppé nette...
Le choc est d'une brutalité incroyable. Otto, tu es obligé de faire appel à toute ta force et à ancrer tes appuis dans le sol, afin de resister à l'impact qui fait frémir tes avants-bras puis se diffuse dans tout ton corps...
Les trippes de l'orque se répandent alors sur le sol, sa tête part en avant, il trébuche en poussant un hurlement oà la fois de rage et d'étonnement, et s'affale sur le sol, ouvert de part en part par vos deux lames...
Immédiatement après qu'il ait commencé à s'affaler, vous enchainez tous les deux un second coup, tout aussi brutal que le premier, et dont le résultat est simple : la décapitation de l'orque, et la rupture de sa colonne vertébrale.

Madrek,
Tu a continué ta course, pour arriver dans les bras d'Ulrich qui te receuille encore tout tremblant. Tu ne sens plus tes jambes, tellement la frayeur a été intense et soudaine...
Il te regarde droit dans les yeux et te souris, les yeux à la fois fier de toi et plein de fureur en réponse à l'appel du combat...
- Ca irra mon ami ? te dit-il en te tenant par les épaules...
Puis il s'avance vers la porte...

Wendel vous hurle : la porte, vite fermez la porte !!! Et il commence à incanter des paroles dans une langue ancienne et chantante, tandis que les portes commencent à se refermer d'elles-même...

Dans la salle, les autres bestiaux poussent un hurlement de rage, à la vue de l'embuscade qui a été tendue à leur camarade, et se ruent sur l'ouverture.
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[Vous avez une chance de cocu sur l'initiative... ]
Round 1
Madrek : déplacement - course
Otto et Ulrich (votre initiative passe au niveau de celle de Madrek) : une ataque d'opportunité chacun avec le bonus de prise en tenaille : 23 touché, 20 touché, puis une attaque chacun avec là encore la prise en tenaille : 22 touché, 21 touché. Orque = mort !
Ulrich : déplacement
Wendel : incantation sur la défensive.
[Et oui, tous ces putains d'orques n'ont pas l'initiative sur vous...]

oui oui il est rapide...

Je me redresse et recharge mon arbalète légère et recule de quelques mètres.

Je fais signe à Harkan et Ulrich de faire front avec moi, face à l'encadrement de la porte et je m'apprète à faire subir le même sort au prochain arrivant....

[En maintenant notre position dans l'aencadrement de la porte, on limite le nombre d'assaillants qui peuvent venir au contact tout en tentant des prises en tenailles.]