Chapitre 0 - Scène 2 : Vers les Collines Hurlantes

Je répond en elfique :
"Je n'ai pas reconnu le pendu. Je crois que sa meilleure chance est que nous retournions le chercher un peu plus tard. Je ne pense pas que le Légat souhaitait s'attarder là-bas, il était sur son cheval."

Puis :
"Nous pas devoir risquer la magie pour l'instant. Poursuivons jusqu'à trouver maître, je pourrai retourner à la ferme ensuite voir si orcs partis."

A Saresti en elfique :

"Tu peux le mieux juger de la situation. Je suivrais ton avis."

Puis en erenien :

"Tindle a raison. Trouvons rapidement un endroit où nous cacher et nous reprendrons nos recherches après leur départ.
Ashnar, as tu eu le temps de trouver un endroit où attendre le maître et notre compagnon ?
Ne restons pas là, nous sommes trop à découvert."

Les collines où vous avez votre rendez-vous sont susceptible de vous fournir un abri assez discret. C'est le meilleur choix que vous avez.

Je me dirige donc vers les collines en cherchant un bon endroit pour se dissimuler en attendant que le calme revienne.

Je ferme la route, veillant sur nos arrières.

Après avoir grommeler :

Ashnar pas aimer lâche.
Ashnar pas aimer être chassé.
Ashnar aimer chasser.
Ashnar aimer traquer proie.

Je pars en petite foulées pour distancer le reste du groupe et jouer mon rôle d’éclaireur. Je vais en direction du lieu de rendez-vous afin de reconnaître le terrain et de veiller à ce qu’aucune mauvaise surprise ne nous attende aussi bien sur le chemin que sur le lieu d’arrivée.
Au moindre soupçon de quelque chose de suspect, je me mets
au pas afin de progresser le plus discrètement.

Du fait de la proximité du légat et des orques je suis on ne peut plus
prudent, m’attendant à voir surgir de derrière chaque rocher un danger
potentiel.

Pourvu que rien de grave ne soit arrivé à notre ami et aussi à notre maître.

Ashanr, ne t'inquiete pas nous les chasserons bien un jour à notre tour. C'est là qu'il découvrirons combien un lapin peut devenir le pire des dragons.

Je reprends ma place dans la file et continue le chemin... Toujours aux aguets.

Vous voilà maintenant au pieds des collines, et
qu'il vous reste à gravir. Vous avez une belle vue sur les plaines
environantes, et remerciez le ciel de vous avoir fourni encore une fois
un refuge qui vous permet d'observer sans être vu.
Vous emprunter le
sentier qui serpente la colline, en essayant d'être assez discret : à
flanc de colline, vous devez êtez très visible.
Le vent se lève, et
le brouillard commence à se lever, lorsque vous appercevez enfin le
vieux chêne... la faille ne devrait plus être loin, et normalement,
votre ami devrez vous y attendre. Peut être que Eoghan sera là aussi ?
Un
mauvais préssentiment vous submerge alors que vous arrivez au lieu de
rendez-vous : il n'y a de traces de personne par ici ...

Je m'avance sans attendre au pied du vieux chêne puis après avoir murmuré quelques mots en elfique en apposant ma main contre l'écosse de l'arbre, je grimpe rapidement jusqu'à la cîme de l'arbre.
J'observe attentivement les environs, d'abord vers la faille, puis vers la plaine en direction de la fumée.

La plaine est déserte, le vent fais onduler les hautes herbes.
Tu cherches la fumée, et quand tu l'apperçois, tu remarques aussi des hommes qui avance vers les collines. Leur groupe se détache facilement des herbes jaunes de ce début d'automne, mais impossible de les compter. Ils se dirigent vers vous.
Ils avancent vite, et seront là rapidement. Peut-être dans une heure ?

Vous êtes sur un faux-plat d'environ 3 mètres sur 9, le sentier le traverse et continue vers le haut de la montagne. La paroi est creusée, suffisament pour fournir un abri contre la pluie, si elle tombe dans la bonne direction.
Toujours aucune trace de Eberkand, ni de votre Maître...

"Il nous faut prendre une décision.
Soit on les laisse venir et on les affronte. Soit on continue de fuir.
Le maître et Erkebrand devait nous rejoindre ici.
Que se passera t'il si nous fuyons et qu'ils tombent sur la troupe qui approche ?
Je crois qu'il est tant de faire front et de nous battre.
Ce lieu se prête bien à une embuscade. Nous avons une heure devant nous pour nous préparer à leurs arrivées."

Je répond en elfique :
Elrohir a raison, nous ne pourrons fuir indéfiniment... préparons-nous.

Je me concentre sur mon familier, pour qu'il s'envole en direction de la troupe.

Nous pas savoir qui arriver.
Elrohir dire hommes pas orques.
Peut-être ennemis, peut-être amis Erkenbrand parti chercher..
Nous pas savoir.
Et si eux ennemis, eux tuer maître et Erkenbrand quand eux arrivés et nous plus là.
Nous pas fuir.
Nous cacher pour voir qui être hommes et si ennemis nous tuer eux par surprise.
Si nous haut facile de tirer sur eux et difficile pour eux de nous attaquer.
Si eux trop nombreux, attendre que eux dormir pour tuer dans sommeil.

Puis me tournant vers Tindle.

Nous groupe.
Si tous dire même chose, toi faire comme nous.
Si toi fuir quand autres combattre toi plus groupe.
Si toi plus groupe moi chasser toi.
Moi jamais perdre proie.

Et je termine ma dernière phrase dans un sourire carnassier, en portant sur Tindle le genre de regard qu’un loup doit jeter sur un lapin avant de commencer sa traque.

J'élève légèrement pour empêcher la conversation de s'envenimer.

« Inutile de nous entredéchirer. Ce n’est pas le moment, ils approchent.
Ashnar, trouve nous des endroits où nous cacher et observer. Saresti t’aidera.
Tindle, fais nous confiance pour une fois. Nous ne pouvons pas réussir sans toi.
Mon peuple se bat depuis plusieurs centaines d’années contre l’ombre et c’est en faisant face que nous sommes toujours libre. C’est en faisant face que nous résistons et non en fuyant.
Ashnar a raison. Cachons nous, observons et si l’opportunité s’offre à nous, frappons par surprise.
Maintenant nous n’avons plus de temps à perdre. Soit tu restes avec nous, soit tu fuis seul. »

Littéralement défait, autant par les crocs adressés par Ashnar que par le verbe désopilant d'Elrohir, mon visage montre des signes naissants de larmes sous mes pupilles...

Alors... Alors c'est ainsi.
L'un menace de me chasser pendant que l'autre menace de m'abandonner....
N'ai-je pas d'autre choix? Suis-je forcément le mauvais garnement dont vous semblez vouloir que j'endosse la cape?
C'est bien cela...
L'âne bâté, la mauvaise brebis, le petit chien galeux de la portée?
Ou peut-être un peu de tout cela?

...
...
Très bien.
Je me battrai. Puisque vos armes me menacent plus que celles de mes ennemis, je me battrai.
C'est ainsi. Je préfère être traqué par ceux que je sais mauvais, que par ceux que j'imaginais bons.

Puis avec un évident signe de dégout mélé d'ironie, comme si un mauvais poison empattait ma bouche et qu'il me fallait le cracher:
Que mon sang coule pour abreuver votre autel, au nom du Seigneur Bien.
J'espère que vous vous complaisez dans votre belle morale, mes amis.

Qu'il est beau, ce magnifique cortège! Qu'il est beau ce chasseur magnifique! Qu'il est beau cet elfe si noble! Qu'ils sont beaux, ces deux autres qui ne disent mot. Peut-être ont-ils quelque chose à ajouter?
Comme vous êtes beau, tous que vous êtes! A demander à un enfant de prendre les armes comme un homme, ou de périr sous le joug de vos couteaux !

Allons, donnez-moi une arme, que je meures comme un homme! Comme un lâche! Comme une bête! Puisque de toute façon, il semble en être ainsi...

Je réponds à Tindle avec un sourire ironique :

« Quand tu auras fini de geindre, tu pourrais peut être chercher un coin où te terrer. Qui sait, c’est peut être de bonnes nouvelles qui nous arrivent. Mais tâchons de les attendre bien caché, au cas où !!!
Sinon, tu verras , ton humeur sera meilleure quand tu planteras ta lame entre les omoplates d’un de nos poursuivants. »

Puis laissant Tindle à sa mauvaise humeur, je me mets moi même à la recherche d’un coin où me tapir, attendre et voir ce qui vient à nous…

Me tournant vers Tindle, un sourire sardonique aux lèvres :

Toi plus enfant.
Toi homme.
Alors toi battre comme homme.

Puis je vérifie une dernière fois mon équipement avant de me mettre aussi à la rechercher du meilleur endroit pour m'embusquer.
Mes critères étant un endroit me permettant de surveiller leur arrivée en étant caché tout en me permettant, si combat il y a, de décocher flèche sur flèche tout en restant à couvert si possible.

Tindle, je suis d'accord avec le reste du groupe.
Maintenant,ce n'est pas nécessairement un combat qui nous attends.

Soit, tu ne souhaites pas te battre je le comprends tout à fait vu ton jeune age que tu revendique. Alors reste à la place de ton age, caches toi et laisse le soin des choix et des armes à tes ainés.

Puis, je me tourne vers le reste du groupe.
Bon il nous faut nous cacher.
Ashnar, toi le chasseur, vois tu comment monter une embuscade rapidement ?

Si Rowan vouloir, Ashnar d'accord.

J'étudie donc le site où nous nous trouvons, non plus pour me trouver mon propre point d'embuscade, mais pour organiser la chasse de la meute. Enfin notre embuscade quoi.

En elfique :

"Saresti ! As tu pu en apprendre plus grâce à ton familier ?
Quel est son sentiment vis à vis de la troupe qui apporche ?"

Je me concentre quelques secondes.

"Non, je n'en sais pas plus. Mais ce n'est qu'un papillon... En attendant, je vais aider Ashnar. Tindle, si tu veux tu peux rester avec moi et Kaala, elle pourra te protéger."