1.1 - Rendez-Vous au Comptoir

Je fais signe à Harkan de nous rejoindre et le présente à Ulrich :

"Je te présente Harkan, c'est un brave parmis les braves, il m'acompagne."

Puis à voix basse :
"il est parfois bizarre mais tu peux lui faire confiance"

Puis m'adressant à Madrek, son cousin Wendel et aux deux émissaires :

"Soyez les bienvenus dans les Kaladrunes.
Le Dorthane attend votre visite mais personne n'ira plus loin que ce lieu avant que je ne sache ce qui vous amène en ces terres et ce que vous voulez à mon peuple.
Si vos intentions sont bonnes, vous voyagerez sous ma protection et celle de mes compagnons, sinon craignez ma colére."

Le gnome prénomé Wendel s'avance vers toi et t'annonce avec un grand sourire : Fier Otto, Fils de Barack, ton sens de la responsabilité t'honore. Je sens en toi courir le sang des guerriers protecteurs de Roc Durgis qui donnent tant de fil à retordre aux intrus malintentionnés. Cependant, la raison de notre présence sur les terres du Clan Durgis ne concerne que le Dorthane, et lui seul. Il sait pourquoi nous venir le rencontrer, et il sait que le plus grand secret est un des principaux gade de réussite de notre entreprise.

oui oui oui c'est même un des anciens très respecté de chez nous qui a confié l'affaire à mon cousin qui lui même est très doué il faut le dire.

Pour vous dire nous venons de la lointaine Eren où Aryth m'a fait rencontré Ulrich !

D'aileuuuuuurs Aryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyth (parle a voix haute pour se faire entendre de quelque chose) est égalment ceci !

Je tends le bras vers le ciel étoilé à ces derniers mots.

M'adressant à Wendel :

"Certes, je vous comprends. Je tiens cependant mes ordres du Dorthane en personne et je dois m'assurer de l'identité et des intentions de chacun.
Je crois en votre bonne foi mais j'ai tendance à être moi suspicieux envers les gens qui ont la politesse de se présenter et qui ne reste pas à l'écart dissimulé sous leurs capuches."

Je dis ces derniers mots en m'adressant aux deux émissaires.
Je fais barrage de mon corps à la petite troupe en attendant que les 2 derniers venus se fassent connaître.

Wendel balbutie quelques phrases lorsqu'il est interrompu par l'un des deux individus encapuchonné qui s'avance tout en retirant sa capuche.
Il laisse apparaître un visage allongé, dont les traits fins pourraient faire penser à ceux d'un adolescent humain. Ses yeux en amandes brillent d'une lueur violette tout à fait inhabituelle, et ses longs cheveux bruns et lisses tombent sur ses épaules comme un ruisseau d'eau pure et lumineuse. Il esquisse un sourire d'une candeur apaisante :
- Otto, Fils de Barak, Guerrier berseker du Clan Durgis, ton zèle est tout à ton honneur, mais il nous est réellement impossible de te dévoiler ici et maintenant l'objet de notre voyage, ni même notre identité. Le simple fait de te montrer mon visage doit déjà t'informer sur mon origine et ceci constitue un danger potentiel si les séïdes de l'Ombre venaient à apprendre que des représentants de la Grande Forêt, souhaitent rencontrer un Seigneur Kurduns. Le Dieu Sombre n'a de cesse de vouloir exterminer et ta race, et la mienne. Ses armées nous forcent à nous retrancher chaque arc un peu plus dans nos territoires ancêstraux, et s'il apprenanait notre présence ici, s'il apprenait que 2 représentants du peuple Caransil ont traversé l'Eren Central d'Est en Ouest, sa colère serait terrible et ses sbires seraient lâchés sur toute la chaine des montagnes de Kaladrunes.
Tu n'as surement jamais rencontré un membre de ma race, et cela devrait suffir à te faire prendre conscience de l'enjeu que peut représenter une entrevue entre descendants des Elthedars (anciennes fées en language nain)... entre "cousins" (il accentue fortement ce mot en fixant Otto droit dans les yeux).
Il s'incline respectueusement, atendant une réponse.
Son acolyte reste en retrait de quelque pas, son visage toujours caché dans l'ombre de son capuchon.

Je m'incline respectueusement en retour et leur ouvre le passage d'un signe du bras :

"Soyez les bienvenus dans les Kaladrunes. Considérez vous à présent comme nos hôtes.
Si vous voulez bien nous suivre, quittons cet espace trop exposé."

Je m'adresse alors à Harkan :

"Retournons à la tour de guet, nous y serons plus à l'abri pour passer la nuit."

Je fais alors signe au groupe de nous suivre.
Je laisse Harkan prendre la tête du groupe, Ulrich et Duncan ferme la marche, pour ma part j'accompagne les 2 gnômes et les 2 elfes.
On retourne par l'escalier d'où on arrive vers la tour de guet, afin d'y établir un campement pour la nuit.

J'attends de voir la réaction des elfes et de Wendel et s'ils sont d'accords je vais prendre mes affaires rapidement en demandant des récits à tout le monde de leurs aventures ou histoires avide de connaissances que je suis !

Vous arrêtant net dans votre élan, l'elfe qui était resté en retrait prend la parole, d'une voix calme et posée... presque féminine... Elle s'adresse à vous tous en jargon commercial :
Je pense que... ahh...qu'il..aarrhh...
Elle semble souffrir, et se courbe violemment en deux, se tenant l'estomac à deux mains. Sa capuche bascule, libérant une chevelure identique à celle de son acolyte. L'autre elfe se jette sur elle, et la soutien, lui parlant d'une voix apaisante dans une langue que vous ignorez tous mais qui pourtant chante délicatement à vos oreilles : aelbereth guilthoniel, liuothrenian asu fierdhomt...
Puis, il vous regarde, vous annoncant calmement : Je pense qu''il va nous falloir partir immédiatement. Je crois svoir que Roc Durgis se trouve à 3 jours de marche, c'est cela ? Mon amie, de part les signes que vous venez de voir, nous singifie l'urgence de parvenir auprès du Dorthane.
Puis, il aide son amie à reprendre ses esprits et à se relever... Cette dernière remet subreptisement sa capuche sur son visage, dissimulant ses traits tout autant que son malaise à s'être montrée de la sorte.

M'adressant à l'homme elfe : "Pardonnez ma question mais quelle est la nature exacte du danger qui menace ?"

Harkan
L'elfe te regarde et te sourit délicatement.
- Ma soeur, Aeluen, ressent les dangers et les souffrances passés, présents et à venir. Elle a hérité de ce don dès sa naissance, mais aucun esprit ancêstral de la Grande Forêt n'a été capable de lui apprendre à interpréter ces signes. Plus l'intensité de la souffrance est grande et violente, plus le danger est imminent, ou important. Lors des grandes batailles de la Muraille du Nord, il y a plus de 4 vies d'hommes, ses souffrances étaient quasi-permanentes, l'amenant aux portes d'une agonie insoutenable aux yeux des plus valeureux d'entre nous...
Harkan, Madrek, Otto
"Alieath nosbouit..., dit la femme elfe d'une voix douce, indiquant qu'elle avait repris des forces. Il vaut mieux que nous partions. Lorindeal, n'importunons pas nos compagnons de route avec ces légers contre-temps. Tu sais très bien que je souffre tout autant d'être loin du coeur d'Erethor. Je me sens maintenant mieux, et avec la compagnie du Dorthane qui vient de nous retrouver, je sens que le bout du voyage n'est plus si éloigné que cela. Partons, si vous le voulez bien..."
Elle embrasse, alors, l'assemblée du regard, et chacun de vous ressent une étrange tendresse à l'encontre de cette créature si mystérieuse, une sorte d'empathie, teintée pourtant d'une inquiétude, et d'un soupçon de méfiance, comme si elle n'était pas vraiment ce qu'elle semble montrer...

Otto paraît soucieux. C'est probablement tous ces mystères d'ordres mystiques qu'il a bien du mal à comprendre qui le perturbe.
Mais la protection du village passe avant tout et en son fort intérieur il pense qu’il doit suivre les conseils de l’elfe et les ramener au plus vite auprès du Dorthane.
Malgré tout, les recommandations du Dorthane restent présente dans son esprit et il ne veut prendre aucune risque.

S’adressant à tous :

« Que chacun d’entre vous ramasse ses affaires, nous nous mettons en route tout de suite. Nous marcherons de nuit un moment avant de faire une courte halte au pied d’une cascade qui coule à environ 5 ou 6 heures de marche d’ici. Nous nous y reposerons avant de reprendre notre chemin vers le village. »

Puis il prend Duncan et Ulrich à l’écart du groupe :

« Vous mènerez le groupe vers la cascade. Marchez sans faire demi tour, quoiqu’il se passe. Harkan et moi nous fermerons la marche. Nous vous rejoindrons à la cascade. Si trois heures après votre arrivée, nous ne vous avons pas rejoins, continuer sans nous attendre. Nous vous rejoindrons plus loin.
Vous devez ramener coûte que coûte les émissaires au Dorthane. »

Puis il s’entretient avec Harkan :

« Si tu le veux bien, nous fermerons la marche. Je propose de leur laisser 2 à 3 heures d’avance puis nous quitterons ce lieu. Je pense qu’en forçant le pas, on devrait pouvoir les rejoindre à la cascade avant qu’ils n’en repartent.
Je tiens à m’assure que personne ne franchise ce pont à notre suite. Il en dépend de la sécurité de mon village. »

J’attends que tout le monde soit prêt avant de finir :

« En route, que l’esprit de nos ancêtres tombés pour protéger nos terres guide vos pas et protége votre route. »

Je laisse partir le groupe avant de retourner avec Harkan vers la tour de guet surveiller la route et le pont.

Se séparer ?

C'est dangereux moi et Ulrich on est liés ! Puis Wendel c'est mon cousin par alliance de...(s'arrête tout seul comme s'il se résonnait à faire court pour une fois) bref restons groupés.

Séparés on fait des cibles faciles groupés nous sommes capable de nous protéger.

Aryth *désigne l'aigle au dessus d'eux* surveillera nos arrières et me signalera si un danger nous suit.

"Je dois en avoir le coeur sûr. Reste avec les autres, petit homme, et veille sur eux. Avec Duncan et Ulrich, vous êtes en de bonnes mains.
Je vous rejoindrais vite."

Otto est déterminé et rien ne le fera changer d'avis.

Je regarde presque affectueusement Madrek et lui dit :"Le plan d'Otto est bon. N'ai pas peur et suis son conseil. La peur n'évite pas le danger. Et nous pourrons d'autant plus nous faire confiance lorsque nous saurons que l'on peut se séparer sans crainte."
Je me retourne alors et part rejoindre Otto.

J'accueille Harkan d'un signe de tête. Je suis fier de l'avoir comme compagnon à mes côtés.

"On se fait discret et on observe. Profitons en pour reprendre des forces.
Un longue marche nous attendra par la suite. Mais les marches forcés, ça commence à nous connaître...."

Je m'installe dans la tour de guet de manière à pouvoir observer la route et le pont.

Wendel après avoir jeté un regard entendu aux deux elfes annonce :
- Effectivement, Ulrich et Duncan connaissent les chemins qui mènent à Roc Durgis et pourront nous permettre d'entrer dans la citadelle en toutes sécurité.
Madrek, soit très attentif aux signes que Aryth pourrait t'envoyer, elle pourra être notre lien avec Otto et Harkan, car si je me souviens bien, Roc Durgis n'est pas très loin à vos d'oiseau ?
- A peine une demie-heure, répond Otto.
- Voilà ! Donc allons y le plus vite possible, rester ainsi au même endroit alors que la nuit va tomber et que la nuit, justement, est la maîtresse des orques, ne me plait guère.
Les deux elfes remettent leurs capuches en acquiessant, lorsqu'Aryth pousse un cri aigü.
Madrek, immédiatement, tu ressens une angoisse, un danger, une peur venant de ta compagne ailée, et chacun se regarde, silencieux, inquiet...
Autour de vous, seul le bruit de la Chute d'eau tombant violemment dans le bassin de retenu perturbe ce silence anormal.
Harkan et Otto : allez voir votre espace privé.

Je ressens de la peur et une engoisse y a quelque chose il faut partir...Je vais rester avec les 2 loustiques ils ont besoin d'un grand et talentueux gnome !
On vous rejoindra vite !
Bon nous on se crampe à la tour en haut des chutes meilleur point de surveillance et le plus simple à défendre ça vous va ?

Dans quelle direction Aryth est ou semble perçevoir le danger ?

A ces mots Duncan pose un genoux à terre et s'incline pour coller son oreille contre le sol.
Il pose ses deux mains bien à plat sur le sol, et ferme les yeux pour se concentrer...
- J'entend plus d'une douzaine de pas...
Une dizaine de petites créatures, une ou deux créatures à 4 pattes et une ou deux créatures aux pas pesants et lourds...

Madrek, Aryth tourne en faisant des ronds prêt de l'entrée du corridor opposé à celui par lequel vous êtes arrivés avec Wendel, Ulrich et les 2 émissaires, le corridor par lequel Otto et Harkan sont arrivés, de l'autre coté du pont.

"Il est trop tard pour monter à la tour de guet sans risquer de les croiser avant.
Vite, replions nous vers l'ancien comptoir.
Madrek, tu connais les lieux, conduis nous. Essayons de trouver un endroit où nous dissimuler.
La présence des émissaires doit rester secréte."

Je m'engage alors au pas de course sur le pont, traverse la rivière et me dirige vers le vieux comptoir à la recherche d'une cache.
Je m'assure que tout le monde suit.

Cet entrepôt en ruines a un petit passage secret pour fuir au pire allons là bas il sera facile à défendre et nous pourrons éviter leurs flèches facilement et les obligerons à venir à nous !

Je pars en direction de l'entrepôt aux pas de course !

Je regarde Otto :
"Si il ya des chiens dans le groupe, on est mal !!"
Hésitant :
"De toute façon, il faut que Madrek nous montre son passage secret, ensuite on avisera"
J'attends alors l'accord d'Otto avant de courir derière Madrek

Suivant Madrek, votre groupe se dirige en courant vers les ruines des anciens entrepôts situés derrière la tour de l'ancien comptoir.
Vous traversez le pont, lorsque le bruit qui vous suit devient un peu plus distinct. Chacun d'entre vous perçoit alors des coups de tambour, rythmés, réguliers, sourds, ponctués de bruits de fouets qu'on claque :
- Des tambourrs de marrche, annonce Ulrich, ça faisait longtemps... Ils ne sont vrraiment pas loin...
En guise d'entrepôts, les ruines sont plutôt un tas de pierre, effondrées à cause de l'usure du temps. Il ne reste que le tracé au sol d'un bâtiment d'environ 15 mètres de long sur 10 mètres de large. Partout la mousse a recouvert les pierre et l'érosion a fait son oeuvre.
Madrek se dirige vers vers un tas de cailloux derrière lequel se trouve un trou duquel part une volée de marches...

Otto observe rapidement la configuration des lieux puis dit :

"Ulrich, passe devant et accompagne les émissaires et Wendel."

Je me dissimule alors derrière un tas de pierre à proximité du passage et j'attends pour observer ce qui va arriver en direction des bruits de tambours.
Je fais signe aux autres de faire de même.

"En fonction du nombre, on pourra peut être tenter une attaque surprise. Sinon on se repli par le passage."

M'adressant à Madrek :

" L'as tu explorer ? Sais tu quelle largeur fais le tunnel ? Où débouche t'il ?"

oui je suis allé dedans il est en bas une pierre à déplacer et on entre dans un petit tunnel qui nous fait resortir un peu plus loin derrière.

J'avais encore mon arbalette à la main je me mets non loin de Otto et la braque dans la direction des bruits prêt à tirer de mon couvert.

On va gagner du temps néanmoins c'est bizare qu'ils nous aient flairé de si loin de toute habitation...

Laissez les chiens j'en fait mon affaire occupez-vous des gobelins et restons groupés !